Ce que serait une approche scientifique du réchauffement climatique

Publié le par Dc Evo

Ceux qui auront parcouru ce blog savent que je suis loin d’être un fervent partisan de la théorie majoritaire du réchauffement climatique, et encore moins de la prise d’action économiquement coûteuses pour « lutter contre ».

 

Ce sujet ne peut pas faire l’objet d’une approche strictement scientifique : il n’est pas sujet a expérimentation. Cependant l’approche actuelle ne s’appuie sur aucun faits, ou presque : pas de considération pour la réplication des résultats ni pour la possibilité de contradiction.

Une approche quasi-scientifique consisterait en :

Une publication in extenso des données brutes (taux d’isotopes dans la glace, tailles des anneaux de croissance d’arbres anciens etc). Elles ne sont jamais publiées et le seul cas de vérification indépendante (concernant les croissances de pins en Californie qui avaient servi a produire la célèbre courbe « hockey stick » a prouve une falsification et engendre un retrait de l’article par Natur, ce qui n’a pas empêché le GIEC de l’utiliser en 2001 après son retrait).

Une publication des codes informatiques utilisés pour produire une reconstruction des courbes de température à partir des données brutes.

Une publication des codes utilises pour les prévisions afin que des modélisateurs et statisticiens indépendants (comme moi, qui ne suis en aucun cas météorologue mais qui ai suivi la même formation en math que les ingénieurs de Météo France) puissent vérifier la sensibilité du modèle aux paramètres : les descriptions sommaires qui en sont faites laissent penser que la sensibilité des modèles aux paramètres est très excessives, et que en conséquence, selon toutes probabilité le paramétrage se fait en regardant si les sorties du modèles sont correctes et non de façon indépendante des sorties.

Une fois tout cela produit, devraient être éliminés les résultats qui ne respectent pas les données historiques (l’optimum moyenâgeux et le petit age de glace ; de ce point de vue seule la courbe A. Moberg, D.M. Sonechkin, K. Holmgren, N.M. Datsenko and W. Karlén (2005). , Nature, 443: 613-617 est bonne) et les modèles qui n’expliquent pas (ne peuvent pas expliquer quitte à faire des hypothèses ad hoc la ou les données manquent) ces historiques. Là il ne reste plus rien !

 

Voici l’origine de mon scepticisme extrême : les procédures scientifiques basiques ne sont pas respectées ; et au moins une fraude sur un article qui a longtemps été LE plus utilisé en référence pour parler du réchauffement climatique a été prouvé. L’idée de faire confiance à des scientifiques est d’autant plus vain que je sais à quel point truquer des résultats est facile et que je sais la pression dont ils font l’objet pour publier, publications qui conditionnent leur avancement et leurs salaires. L’idée de faire confiance à la majorité est stupide ; il y a 50 ans il y avait à peu près le même consensus contre la dérive des continents… la majorité n’a jamais fait la verité scientifique, seule la preuve compte.

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LE CODE D'EINSTEIN(Dr Clovis Simard,phD).fermaton.over-blog.com
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